Le Torchon de lutte est disponible dans la salle occupée de la fac de lettres : salle A028
Ceci n’est pas un édito, c’est un cri. Un cri qui pourrait être accompagné de sourire, sourire de lutte. Mais il n’en est rien, encore. Il ne tient qu’à nous de sourire, dans ces instants partagés, le poing levé, le cœur serré. Cette salle A028, dite salle occupée, que tu vois et fréquente par ton absence, est à toi comme à moi, à nous, surtout. Elle est ce lieu dans lequel nous pouvons – devrions ? – parler, dire, crier, oui, hurler, notre colère et désarroi face à ce que nous vivons et le plaisir, peut-être, de ces rencontres, discussions, et… et tout ce qui se trame là où nos pensées naissent. Alors ne te noie pas dans ce qui pourrait et semble te freiner dans l’idée, l’action de rejoindre ce nous qui est notre force. Réveille-toi, réveille-moi et réveillons-nous, le jour s’est levé ! Dans nos yeux, dans nos cœurs, la lutte est à l’heure.