Brochure sur CPE dans Infokiosques.info

Le CPE, une goutte d’eau dans un lac de rage
Quelques remarques sur la violence, l’illégalité et l’orientation des luttes sociales (Grenoble, avril 2006)

Texte issu du mouvement dit anti-CPE à Grenoble, posant quelques réflexions sur la violence comme moyen de se faire entendre, l’illégalité comme conséquence de la désobéissance et des médias et de l’orientation des luttes sociales. Lire sur Infokiosques

Un aperçu du mouvement anti-CPE à Alès
Entretien & discussion avec un lycéen

Longue discussion avec Grieg, un lycéen, quelques mois après le mouvement contre le CPE et son monde à Alès (Gard). Lire sur Infokiosques

Récit et impressions sur le mouvement dit « anti-CPE » à Montpellier
Printemps 2006

Cette brochure est un extrait d’un mémoire de sociologie rendu à la fin de l’année. Le mémoire dans son ensemble est un projet de thèse sur les imaginaires et pratiques radicaux aujourd’hui. Il devait contenir une espèce de chapitre de la future thèse. L’objectif de départ était de présenter et d’analyser le contenu des brochures que l’on trouve dans les infokiosques. Mais l’auteur étant totalement impliqué dans l’action, il n’a rien foutu… Lire sur Infokiosques

« Dans sa conception et son déroulement, le cours des 4 A trouvait son sens dans la volonté d’introduire des manières d’enseigner et d’apprendre l’anthropologie qui soient conformes à ce que l’anthropologie nous apprend des processus d’apprentissage et d’enseignement. Pendant longtemps, j’ai enseigné à l’université à différents niveaux d’étude. J’y ai enseigné qu’il était erroné de penser l’enseignement comme la transmission d’un corpus de savoir préconstitué, précédant son application particulière à des contextes pratiques. Au contraire, nous n’apprenons qu’en faisant, dans le geste même par lequel nous accomplissons les tâche ordinaires de l’existence. En ce sens, la contribution des professeurs ne consiste pas tant dans la communication de leur savoir sous la forme d’un système de concepts et de catégories préconstitué censé pouvoir ordonner la matière prétendument chaotique de notre expérience sensible, mais dans l’établissement des situations ou des contextes dans lesquels il devient possible pour chacun de découvrir par soi-même une bonne partie de ce que les enseignants savent déjà, mais aussi peut-être une bonne partie de ce qu’ils ne savent pas. D’un mot, il s’agit de progresser dans la connaissance comme l’objet d’une compréhension par la pratique plutôt que comme l’acquisition d’une culture. »

Tim Ingold, extrait de «Faire : anthropologie, archéologie, art et architecture», 2018

Il y a 50 ans, les Provos

Le mot Provo est utilisé la première fois par un universitaire hollandais pour qualifier les blousons noirs qui provoquaient la foule. Ils décident de se réapproprier l’appellation, ils vont même parler de provotariat et choisissent comme symbole, un dessin de Grootveld représentant une pomme. Ils y voient une carte d’Amsterdam avec le Spui au centre. Lire sur Lundi Matin