Aujourd’hui à 12h – Pique-nique contre la repression.

En raison de fouilles au Parc Saint-Marie pour le marché de fleurs, le pic-nic se fera devant les anciens Beaux-Arts.

« Dans sa conception et son déroulement, le cours des 4 A trouvait son sens dans la volonté d’introduire des manières d’enseigner et d’apprendre l’anthropologie qui soient conformes à ce que l’anthropologie nous apprend des processus d’apprentissage et d’enseignement. Pendant longtemps, j’ai enseigné à l’université à différents niveaux d’étude. J’y ai enseigné qu’il était erroné de penser l’enseignement comme la transmission d’un corpus de savoir préconstitué, précédant son application particulière à des contextes pratiques. Au contraire, nous n’apprenons qu’en faisant, dans le geste même par lequel nous accomplissons les tâche ordinaires de l’existence. En ce sens, la contribution des professeurs ne consiste pas tant dans la communication de leur savoir sous la forme d’un système de concepts et de catégories préconstitué censé pouvoir ordonner la matière prétendument chaotique de notre expérience sensible, mais dans l’établissement des situations ou des contextes dans lesquels il devient possible pour chacun de découvrir par soi-même une bonne partie de ce que les enseignants savent déjà, mais aussi peut-être une bonne partie de ce qu’ils ne savent pas. D’un mot, il s’agit de progresser dans la connaissance comme l’objet d’une compréhension par la pratique plutôt que comme l’acquisition d’une culture. »

Tim Ingold, extrait de «Faire : anthropologie, archéologie, art et architecture», 2018

Chantons ensembles

A chanter sur l’air de Pelot d’Hennebont

Ma chère maman je vous écris que je bloque ma fac à Nancy
Que ça fera bientôt deux s’maines et qu’on n’veut pas nous écouter

C’est sans violence qu’nous combattions les enn’mis de l’éducation
Et tous ceux qui se présentions à coup d’dialogue les convainquions

Continuer la lecture de Chantons ensembles