A la Fac, à l’Université
Il y a comme gelée des pensées, des réactions, des opinions.
Absorption de notions ; régurgitation.
J’voulais réfléchir moi, me questionner
Bousculer les certitudes, les évidences.
J’idéalisais, je rêvassais.
Je pense que c’est pas facile de s’en saisir
De la lutte.
Alors on laisse
On attend, on ferme les yeux
En déléguant aux plus grands
A ceux qui savent – les autres.
Même si ça fout les jetons, il s’agirait de
Rencontrer l’exutoire, éprouver le groupe
Partir ensemble en quête d’un idéal
Respirer le piquant parfum de lutte – celui qui fait tomber amoureux
Et se laisser porter.
Nul à chier, désolé.