29/03/2018 – La Semaine
Des manifestants du campus lettres de Nancy, en lutte contre le Plan Étudiant depuis janvier, ont entrepris jeudi dernier un blocage de la faculté. L’annulation des cours qui en découle reçoit un accueil mitigé.
Jeudi dernier, au petit matin, alors que de nombreuses manifestations étaient prévues dans le courant de la journée, les élèves du campus lettres et sciences humaines ont eu l’étrange surprise de trouver portes closes. Les entrées des quatre principaux bâtiments ont été bloquées par des « étudiants en lutte », issus du groupe qui occupait une salle en signe de protestation et de l’UNEF. Ils souhaitent sensibiliser leurs camarades à la cause qui leur tient à cœur, le rejet du Plan Étudiant, et notamment de la mesure concernant la sélection en licence.
Le vendredi 23 mars, une première assemblée générale s’est déroulée dans un climat quelque peu houleux. Elle a abouti à la reconduction du blocage, votée à quelques voix près, et à une mention de soutien aux militants montpelliérains, expulsés manu militari de l’amphithéâtre qu’ils occupaient par des individus cagoulés.
Empêchant les cours de se dérouler normalement, les manifestants gardent cependant à l’esprit les droits étudiants qu’ils défendent et permettent l’accès à la bibliothèque universitaire, ainsi qu’aux diverses installations telles que la maison de l’étudiant et le service de santé. Ils tentent également de reloger les conférences prévues durant le blocage et de proposer des occupations constructives aux résistants qui occupent le campus et à ses visiteurs. Ont donc été organisés repas collectifs et discussions publiques, dont l’une en présence de Pierre Ouzoulias, sénateur PCF des Hauts-de-Seine. Le but ? Médiatiser le mouvement et créer des liens entre les étudiants. Une page Facebook a été créée et est régulièrement mise à jour pour informer les élèves des nouveautés.
Ce blocage ne fait bien sûr pas l’unanimité. Le président de l’université de Lorraine, Pierre Mutzenhardt, a appelé les étudiants à la sérénité dans le débat, espérant un rapide retour à la normale. Nombreux sont ceux qui préféreraient regagner leurs salles de classe et voir la contestation reprendre ses quartiers dans la rue.
Une nouvelle assemblée générale a eu lieu le mercredi 28 mars, afin de discuter l’avenir proche du campus et l’avenir un peu plus lointain des droits étudiants. Les échanges plutôt cordiaux (à l’exception de quelques esclandres et huées) entre élèves de tout bord politique ont duré plus de trois heures et se sont soldés par une deuxième reconduction du blocage votée à 604 voix pour contre 380. Il s’en est suivi une manifestation dans les rues nancéiennes contre les violences perpétrées dans les universités de Lille et Montpellier. Malgré les craintes de certains quant à leur réussite scolaire, les organisateurs entendent bien faire perdurer leur mouvement auquel ils projettent un destin digne de celui de mai 68.
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