Les présidents d’université ne parlent (toujours) pas en notre nom

Réponse de SLU à la tribune signée de 63 présidents d’université dans Le Monde du 20 avril.

Le Monde du vendredi 20 avril a proposé une tribune signée de 63 présidents d’université et qui venait à point nommé pour refermer bien vite la porte entrouverte par six de leurs collègues qui, deux jours plus tôt, avaient pris leurs distances par rapport à la loi ORE en réclamant des négociations. Parmi les 63 on retrouve sans surprise ceux qui ont foulé aux pieds les franchises académiques en faisant entrer les CRS, parfois à plusieurs reprises, dans leurs universités. Non contents d’être les courroies de transmission de leur ministère de tutelle, d’aucuns semblent ne voir aucun inconvénient à se faire les obligés du ministère de l’intérieur, si l’on en croit le rythme (jamais vu) des interventions policières des deux ou trois dernières semaines. Pour ceux-là l’heure n’est pas à la négociation : ils lui préfèrent l’obéissance aux injonctions ministérielles, agrémentée d’un raisonnement sur la « sélection hypocrite par l’échec » tout droit sorti des éléments de langage ressassés depuis des mois. Lire sur Mediapart

3 réflexions au sujet de « Les présidents d’université ne parlent (toujours) pas en notre nom »

Les commentaires sont fermés.