Une septième personne en garde à vue

Une septième personne en garde à vue

Les flics sont allés chercher une septième personne à son domicile et l’ont immédiatement placée en garde à vue.

Communiqué et appel à la grève

Communiqué et appel à la grève des personnels du Sup suite aux expulsions et gardes à vue à la Fac de lettre de Nancy.

https://manif-est.info/home/chroot_ml/ml-manif-est/ml-manif-est/public_html/IMG/pdf/cp-is_charge-policiere-clsh_20180504.pdf

Charge de police au CLSH Nancy

Bonjour à tous,

Jusqu’à présent je ne m’étais ni engagée, ni positionnée mais le « spectacle » auquel j’ai assisté hier me force à constater que l’université de Lorraine ne représente plus mes valeurs humanistes. À quelques semaines de ma soutenance de thèse et après 8 années à étudier sur le campus lettres et sciences humaines je peux vous assurer que je ne reconnais plus l’endroit dans lequel je me sentais en sécurité et en liberté de penser sans que ma pensée soit sidérée. J’ai assisté à la parade des forces de l’ordre hier après-midi à mon grand désarroi et alors que je n’avais pas assisté à l’AG car je souhaite laisser la parole à nos étudiants je me suis vue contrainte et forcée d’aller tenter de les protéger lorsque la police a investi les lieux. Je me suis sentie obligée (car sinon j’aurais eu l’impression de perdre toute humanité en moi), avec un genou immobilisé et une canne, d’aller me placer entre les forces de l’ordre et mes étudiants et d’utiliser mon corps comme bouclier humain pour protéger nos jeunes. D’autres enseignants l’ont fait mais trop peu. Alors ma question est la suivante: où êtes-vous chers collègues de la fac de lettre et même des autres fac? Qu’allez-vous faire dans ces moments d’autoritarisme accru de la part de notre présidence et de l’état? Comment allez-vous réagir aux violences policières qui ont eu lieu hier?

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A l’ombre de sapin on reprends notre fac !

Aujourd’hui, après l’assemblée générale de midi la salle des prof était occupée pendant une heure. Les étudiant.e.s ont appellé au boycot des partiels et à l’occupation de la fac pour récuperer les locaux, les droits et les libertés.

Les CRS bloquent l’accés au bâtiment K, ou se déroulent les partiels à partir de 15h. Des étudiant.e.s se sont rassemblé.e.s devant l’entrée pour appeller au boycot des partiels. Vers 16h les CRS ont chargé. Les personnes ciblées ont été violement interpellées. Les étudiant.e.s ont resisité pour defendre la fac. Les forces de l’ordre ont frappé dans le tas et blassée plusieurs personnes alors que le rassemblement était pacifique. La pluspart des étudiant.e.s étaient assises.

Plusieurs personnes sont en GAV à Lobau.

RDV 17 H LOBAU !

 

Campagne contre la Transphobie

Aujourd’hui en France, les personnes trans, personnes dont le genre vécu n’est pas en accord avec le genre assigné à la naissance, sont victimes de nombreuses discriminations. L’enseignement supérieur n’échappe pas à cette règle : ainsi, selon une étude américaine, un-e étudiant-e trans sur 6 est contraint-e d’arrêter ses études à cause de la transphobie. Lire sur Solidaires étudiant·e·s

 

Nous n’étions pas invité·e·s à la conference de presse

Les étudiant·e·s n’étaient pas invité·e·s à la conférence de presse de l’Université de Lorraine qui se déroulait le jour de l’expulsion même à 10h30 à la présidence. Pourtant elle nous concernait et nous avons décidé de nous y rendre pour poser quelques questions au sujet de l’expulsion.

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Lettre ouverte d’une enseignante chercheuse aux enseignant.e.s des universités en lutte en général (et à ceux de Nancy en p…

C’est un.e paire qui vous écrit. Cela ne donnera sûrement pas beaucoup de crédit à ce qui va suivre, mais c’est une tentative :
Qui que nous soyons, quoique nous pensions de la loi ORE, si même nous en pensons quelque chose et si tant est que l’enjeu ne se réduise qu’à cela,
On aurait pu s’attendre, peut-être naïvement, à nous voir un peu plus sur le campus de la fac des lettres de Nancy par exemple, depuis son « blocage », le 22 mars,
Et ce, d’autant qu’un début d’université populaire, depuis baptisée Université Populaire du Sapin, s’est mis en place, et n’a cessé de croître et de s’étendre jusqu’au (temporaire ?) coup d’arrêt du 25 avril 2018 avec l’entrée des forces de l’ordre sur le campus.

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Retour sur l’intervention policière du 25 Avril

L’université populaire du sapin Nancy II :
  • affirme son opposition à la fermeture administrative du Campus Lettres et Sciences Humaines et dénonce la violence utilisée par les CDI (équivalents départementaux des CRS) pour déloger les étudiant-e-s mobilisé-e-s.
  • dénonce l’arrestation injustifiée et orchestrée de deux de nos camarades.
  • affirme son soutien à notre camarade retenu 11h en garde à vue, contre qui une procédure a été engagée.

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Ce matin la fac de lettre était expulsé « afin que les examens puissent démarrer début mai ». Les cours de l’Universite de Sapin sont temporairement suspendus.

Rassemblement à 10h devant le commissariat de Nancy Lobau pour demander la libération des étudiant.e.s arrêt.e.s.

L’Assemblée Générale Des Luttes est maintenue. Devant le commissariat Lobau à confirmer.