Communiqué du département de Sociologie

Bonjour à toutes et tous,
Veuillez trouvez ci-dessous le communiqué du département de sociologie de Nancy.
En réaction à l’intervention policière du 3/05, au mail du président de l’Université de Lorraine assumant la tenue des examens du campus CLSH en présence des forces de l’ordre, et à l’arrestation cet après-midi d’un membre de notre équipe enseignante engagé dans le mouvement contre la loi ORE, les enseignantes et enseignants du département de sociologie refusent d’assurer la surveillance des examens et exerceront leur droit de grève. Le département avait déjà annoncé en conseil d’UFR le 19/04 son refus de surveiller les examens en présence des forces de l’ordre. Nous estimons que la situation actuelle ne permet pas aux étudiantes et étudiants de composer dans des conditions acceptables, sécurisantes et sereines, et aux enseignantes et enseignants d’assurer leurs fonctions. Conformément au point 6 de la charte des examens du Collegium SHS, les examens ne pourront pas avoir lieu. Nous nous engageons à proposer des dispositifs d’évaluation alternatifs ne pénalisant ni les étudiantes et étudiants ni les personnels BIATSS.
Nous invitons les autres départements à faire de même.
F. Balard, B. Bois, A. Boulayoune, N. Castel, J-B Daubeuf, L. Jacquot, M-P Julien, S. Paye, L. Toupet, I. Voléry.

 

Une septième personne en garde à vue

Une septième personne en garde à vue

Les flics sont allés chercher une septième personne à son domicile et l’ont immédiatement placée en garde à vue.

Communiqué et appel à la grève

Communiqué et appel à la grève des personnels du Sup suite aux expulsions et gardes à vue à la Fac de lettre de Nancy.

https://manif-est.info/home/chroot_ml/ml-manif-est/ml-manif-est/public_html/IMG/pdf/cp-is_charge-policiere-clsh_20180504.pdf

Charge de police au CLSH Nancy

Bonjour à tous,

Jusqu’à présent je ne m’étais ni engagée, ni positionnée mais le « spectacle » auquel j’ai assisté hier me force à constater que l’université de Lorraine ne représente plus mes valeurs humanistes. À quelques semaines de ma soutenance de thèse et après 8 années à étudier sur le campus lettres et sciences humaines je peux vous assurer que je ne reconnais plus l’endroit dans lequel je me sentais en sécurité et en liberté de penser sans que ma pensée soit sidérée. J’ai assisté à la parade des forces de l’ordre hier après-midi à mon grand désarroi et alors que je n’avais pas assisté à l’AG car je souhaite laisser la parole à nos étudiants je me suis vue contrainte et forcée d’aller tenter de les protéger lorsque la police a investi les lieux. Je me suis sentie obligée (car sinon j’aurais eu l’impression de perdre toute humanité en moi), avec un genou immobilisé et une canne, d’aller me placer entre les forces de l’ordre et mes étudiants et d’utiliser mon corps comme bouclier humain pour protéger nos jeunes. D’autres enseignants l’ont fait mais trop peu. Alors ma question est la suivante: où êtes-vous chers collègues de la fac de lettre et même des autres fac? Qu’allez-vous faire dans ces moments d’autoritarisme accru de la part de notre présidence et de l’état? Comment allez-vous réagir aux violences policières qui ont eu lieu hier?

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A l’ombre de sapin on reprends notre fac !

Aujourd’hui, après l’assemblée générale de midi la salle des prof était occupée pendant une heure. Les étudiant.e.s ont appellé au boycot des partiels et à l’occupation de la fac pour récuperer les locaux, les droits et les libertés.

Les CRS bloquent l’accés au bâtiment K, ou se déroulent les partiels à partir de 15h. Des étudiant.e.s se sont rassemblé.e.s devant l’entrée pour appeller au boycot des partiels. Vers 16h les CRS ont chargé. Les personnes ciblées ont été violement interpellées. Les étudiant.e.s ont resisité pour defendre la fac. Les forces de l’ordre ont frappé dans le tas et blassée plusieurs personnes alors que le rassemblement était pacifique. La pluspart des étudiant.e.s étaient assises.

Plusieurs personnes sont en GAV à Lobau.

RDV 17 H LOBAU !

 

Campagne contre la Transphobie

Aujourd’hui en France, les personnes trans, personnes dont le genre vécu n’est pas en accord avec le genre assigné à la naissance, sont victimes de nombreuses discriminations. L’enseignement supérieur n’échappe pas à cette règle : ainsi, selon une étude américaine, un-e étudiant-e trans sur 6 est contraint-e d’arrêter ses études à cause de la transphobie. Lire sur Solidaires étudiant·e·s

 

Amplifions la mobilisation pour le retrait de la loi ORE et des réformes de régression !

Nos organisations se sont réunies ce 19 avril. Elles constatent que depuis le 3 avril 2018, les salariés de la SNCF sont puissamment mobilisés à l’appel de toutes leurs Fédérations. Les cheminot.es font bloc et ont repris leur grève massivement pour la quatrième fois les 18 et 19 avril. Leur combat pour la défense du service public du rail garanti par les statuts de ses agent.es est aussi le nôtre : ce sont les services publics accessibles à toutes et tous, garantis par les statuts de leurs agents, qui sont aujourd’hui dans le viseur de Macron. Nos organisations tiennent à apporter un soutien fraternel aux cheminot.es en grève et appellent à la solidarité financière pour alimenter les diverses caisses de grève. Lire sur SUD Éducation

Les présidents d’université ne parlent (toujours) pas en notre nom

Réponse de SLU à la tribune signée de 63 présidents d’université dans Le Monde du 20 avril.

Le Monde du vendredi 20 avril a proposé une tribune signée de 63 présidents d’université et qui venait à point nommé pour refermer bien vite la porte entrouverte par six de leurs collègues qui, deux jours plus tôt, avaient pris leurs distances par rapport à la loi ORE en réclamant des négociations. Parmi les 63 on retrouve sans surprise ceux qui ont foulé aux pieds les franchises académiques en faisant entrer les CRS, parfois à plusieurs reprises, dans leurs universités. Non contents d’être les courroies de transmission de leur ministère de tutelle, d’aucuns semblent ne voir aucun inconvénient à se faire les obligés du ministère de l’intérieur, si l’on en croit le rythme (jamais vu) des interventions policières des deux ou trois dernières semaines. Pour ceux-là l’heure n’est pas à la négociation : ils lui préfèrent l’obéissance aux injonctions ministérielles, agrémentée d’un raisonnement sur la « sélection hypocrite par l’échec » tout droit sorti des éléments de langage ressassés depuis des mois. Lire sur Mediapart

Pourquoi nous refusons le dispositif « Parcoursup », et ce que nous proposons

Tandis qu’un certain nombre de voix s’élèvent pour dénoncer la sélection à l’Université, d’autres en font appel au « principe de réalité ». Or, que l’on soit totalement, en partie ou pas du tout favorable à la réforme de l’accès à l’enseignement supérieur, le certain est que la plateforme Parcoursup ne saurait en aucune manière répondre au principe d’une orientation « réussie » des étudiant.e.s. Lire sur Mediapart